Anonyme [1649], MAXIMES FONDAMENTALLES, TOVCHANT LE GOVVERNEMENT & les pernicieux desseins des Espagnols , françaisRéférence RIM : M0_2425. Cote locale : A_6_34.
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IX.

L’humeur des Espagnols est insupportable, à toutes les
Nations de l’Europe.

L’Autheur du present discours dit luy-mesme

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qu’il les hait à cause de l’orgueïl ; ils méprisent
tous les autres Peuples, comme si ce n’estoient que
des Mores de Guinée, ou des esclaues d’Angola,
le Connestable de Castille demandoit en la Franche-Comté
si le Connestable de France estoit galand
homme ; Leur port, leur discours, & leurs visages
sont des preuues viuantes de la theze, sur
tout dans Naples, Milan, & mesme ils n’ont iamais
voulu souffrir que leurs Suiets fussent sous nos
Euesques, & Primats François au Pays-bas, & a
fallu que le Pape ait fléchy sous leur orgueïl, pour
faire de nouueaux Eueschez à leur fantaisie. Il seroit
à desirer pour l’instruction de ceux qui en
doutent, qu’ils fissent durant quelques années
leur apprentissage des suiettions sous vn Vice-Roy,
pour voir ce qu’ils nous diroient à leur retour
de nos Gouuerneurs de Prouinces. I’en appelle
à tesmoin encores les bons Religieux des Ordres
nouueaux qui ont esprouué des Superieurs Espagnols,
qui sçauent bien ce que ie veux dire.

 

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Anonyme [1649], MAXIMES FONDAMENTALLES, TOVCHANT LE GOVVERNEMENT & les pernicieux desseins des Espagnols , françaisRéférence RIM : M0_2425. Cote locale : A_6_34.