Anonyme [1652], SECONDE PARTIE DV MERCVRE DE LA COVR, CONTENANT LE TESTAMENT du Cardinal Mazarin. A l’arriuée du Duc de Loraine & la leuée du siege d’Estampes. Circumdederunt me dolores mortis, & periculæ inferm inuenerunt me. , français, latinRéférence RIM : M0_2452. Cote locale : B_18_2.
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Testament du C. Mazarin.

Par deuant les Notaires garde-notes du Roy nore
Sire à Melun : fut present en sa personne,
tres-haut, tres-puissant, & tres-importun Seigneur,
Messire Iules Mazarin, Prince du S. Siege Apostolique,
Coadjuteur de Rome, Boutte-feu de l’Europe,
Substitud de Satan, Precurseur de l’Ante-Christ,
Resident du Roy d’Espagne, l’ennemy iuré des
gens d’honneur, & l’Atilla ou le fleau de Dieu sur
les François, &c. lequel allant & venant, sain de
corps & d’esprit ; mais sçachant le nombre d’enuieux
& d’ennemis qui conspirent tous les iours
contre sa personne, iusqu’a promettre cinquante
mille escus pour sa teste seule, & estant auerti que
le Duc de Loraine est arriué à Paris, qui confere
iournellement auec Son Altesse Royale pour sa destruction :
considerant en luy qu’il n’y a rien de si
certain que sa mort, & de si incertain que l’heure
d’icelle, ne voulant deceder ab intestat,mais pendant
que sens cruauté & perfidie sont en luy, & bon
iugement graces à Dieu, de son bon gré & volonté,
a fait dicte & nommé aux Notaires son Testament,
& ordonnance de derniere volonté, en la forme &
maniere qui ensuit :

Premierement comme bon Chrestien & Catholique

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(à ce qu’il dit) recommande son ame à
Dieu, à la Vierge Marie, à Ste Anne la Royale,
Mons. S. Iule, au bon Larron, Mons. S. Genets,
S. Mathurin, Ste Reine, S. Main, S. Hubert, S.
Fiacre, S. Antoine, S. Basiliphore, S. Lazare,
S. Primbaut, S. Senart, & S. A. ses Patrons & Patrones,
veut & entend ses debtes estre payées &
torts faits, sil se peut, estre reparez & amendez,
par l’executeur de son testament, cy-apres nommé.

 

Item, donne & legue au Roy en propre, tous
les Hospitaux qu’il a fondez en France, sans reuenu,
qui se montent à plus de trente mille, à la charge
que Sa Majeste pouruoira aux nourritures & entretenemens
des pauures qui y sont en grand nombre,
& toutes les terres vaines & vagues qu’il a descouuertes
dans ses Estats.

Item, donne & legue à la Reine de France, tous
ses ioyaux, bijous & pierreries, entre lesquels il y
à vn ruby d’vn prix inestimable, & deux perles d’Orient,
d’vne grosseur extraordinaire.

Item, donne & legue à son neueu Manchiny,
la Seigneurie appellee la Fourberie, terre qui n’est
pas veritablement noble, mais qui est d’vn grand
reuenu, à qui la sçait faire valloir comme luy, quoy
qu’il n’y ayt point de Iustice, ny haute ny moyenne
ny basse, auec ses appartenances & dependances,
qui consiste en vne grosse maison bastie à la iudaïque,
fort sombre, mais forte, entouree de fossez
pleins deau trouble, où la pesche est fort bonne,
particulierement durant la guerre, auec vne grande

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prairie qu’on appelle bonne Mine, attenante à vne
piece de terre labourable, appellée Mauuais-jeu,
entre lesquels il y a deux Moulins s’entretenans ;
d’vn grand reuenu, l’vn appelle le Pillage, l’autre
la Tirannie.

 

Item, donne & legue audit Manchiny, vne
autre petite terre dependante de ladite Fourberie,
appellée les deux Visages.

Item, le reuenu sa vie durant, d’vne autre terre
appellée l’Effronterie, pour s’entretenir aupres du
Roy, en substituant le fonds au premier enfant
masle de sa niece de Mercœur.

Item, la Baronnie de Beau-semblant, & la
Comté de Beau-jeu, acquise en France.

Item, le Marquisat de la Complaisance, dont
il prendra le nom, attendu que celuy de Manchini
est trop odieux en France, & semblables noms
se terminans en ni.

Item, la Bouffonnerie, maison de plaisance où le
Roy se plaist fort.

Item, donne & legue audit Manchini & à ses
deux sœurs, pour se loger en commun, la Galanterie,
appellée autrement (il Palazzo ut Venere) où
sont toutes ses plus riches peintures & sculptures,
laquelle consiste en vn beau & grand iardin, appelle
giardino d’amore, dans lequel il y a quantité de
fleurettes pour toutes sortes de Dames, & vn plan
d’herbe à la Reine, qui est tout le reuenu de cette
belle maison, estant d’vn plus grand rapport que le
Tabac de l’isle sainct Christoplile, ledit Manchini

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aura le soin de l’arroser souuent, & ne s’en pas fier
à son iardinier, car faute d’eau ladite herbe mourroit.

 

Sur le portail dudit Palais est vne statuë de Venus
en triomphe auec son Cupidon.

A la droite, est la gallerie des postures de l’Arretein.

A la gauche, est le rauissement des Sabines.

A la premiere salle sont, les amours de Venus &
de Cypris, auec le Iugement de Paris.

A la seconde, l’Histoire de la belle Helene.
A la premiere chambre, les amours de Marc-Antoine
& Cleopatre.

A la seconde, Messaline & tous ses ribauts.

A costé de la premiere est le cabinet des nuditez,
tant d’hommes que de femmes, de garçons que de
filles, des plus grands Peintres de l’Europe.

A costé de la seconde, le cabinet des inuentions
de l’amour.

Et au grenier est le magazin des fleches de Cupidon,
qui font plus d’vn millier de fagots, & quelques
carquois de reserue.

Item, donne & legue ledit testateur audit Manchini
sa Bibliotheque, c’est à dire, tous les Liures
qu’il a fait racheter de la vente d’icelle, entre lesquels
il aura particulierement soin des œuures de
Machiauel, du Moyen de paruenir, de la Magie
d’Amour, & d’vn autre liure manuscrit, appellé les
Rouses Politiques du Cardinal Mazarin.

Item, resigne audit Manchini, vn Benefice d’vn

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grand reuenu, appellé vulgairement la Symonie,
qui est de masculin & feminin genre, attendu qu’il
tombe en quenoüille, & peut estre possedé par sa
vefue au cas qu’il se marie, c’est vne recompense
du Pape, du temps qu’il estrilloit sa mulle, lors que
le Pape n’estoit encore que Cardinal.

 

Item, donne & legue à ses deux nieces vn Palais
qu’il a fait bastir à Rome, appelle l’Affeterie, vne
terre appellée la Mignardise, vne autre appellée la
Cajollerie, où il y a vn bel Estang, où se pesche
quantité de poisson qu’on appelle des Duppes.

Item, leur donne les ioyaux, perles & pierreries
dont il a pleu à la Reine l’honorer.

Item, la maison qu’il a gagnée au Hoc, scise à
Paris, qu’on appelle la Hocquerie Tubeuf.

Item, donne & legue au sieur de Mercœur son
neueu, vne terre & seigneurie appellée la Vicomté
de la Duppe, maison de plus d’apparence que de
rapport, il vient fort peu de fruit dans ladite terre,
sinon quelques arbres qui portent des fruits semblables
aux pommes de Gomorre, mais dans ce iardin
il y a quantité d’oranges ameres & de citrons aigres,
auec des espalliers de poires d’angoisses.

Item, donne & legue à Monsieur le Garde des
Seaux, pour recompense de ses seruices, son Chapeau
de Cardinal, doublé d’vne estoffe qu’on fait à
Rome, tres-fine, appellée astui sa di Cardinali.
Son Roquet d’escarlate, doublé de peau de renard
Sa robe, doublée de peau de loup.
Sa gibeciere, auec toutes ses ruses.

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Vne paire de Seaux auec la sangle, qui ne sont pas
de bois ny de cuir boüilly, mais d’argent, propre à
puiser à la fontaine des Finances.

 

Item, au sieur de la Vieuuille, vne pierre brillante,
appellée hapelourde, & vne maison scise à la Vallée
de misere, où pend pour enseigne le Mal-assis.

Item, au Mareschal de Turenne, le Marquisat
de la Sablonnerie, scis à quatorze lieuës de Paris,
terre d’vne grande despense, & qui ne rapporte rien
que des fruits qu’on appelle prunes de Brignoles,
attendu que le sablon en est fort chaud, l’air y est
mal sain, & fort sujet a des morts subites, tout ce
qu’on y seme autant de perdu.

Item, au Mareschal d’Hoquincourt, pour le recompenser
de la perte de son fils, vne terre appellée
l’Hospital de la Pitié, scis au terroir de l’amertume,
où il y a vn grand iardin remply de pauots, d’yssope,
de soucis, d’eliotropes, & de cypres.

Item, au sieur Faber, la Comte de la Ruse, scise
au territoire de l’interest.

Item, à Madame de B. vne maison dans la ruë des
muets, où pend pour enseigne le silence, auec vne
petite boëtte à mouche d’or émaillée & enuironnée
de diamans, auec le portrait de Mazarin dessus, &
celuy de la M. D. R. dessous.

Item, donne & legue au sieur B. pour auoir le
soin de le mettre dans les Annales des Hommes Illustres
de France, vne pension de dix mille liures, sa
vie durant, qui sera payée par le sieur de Guenegaud,
par ordre du Roy, auec l’Abbaye de...

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qu’il partagera en deux parts égales, auec celuy qui
la possede.

 

Item, donne & legue au sieur Abbé F. vne Mitre
d’or & d’argent, enrichie de perles & pierreries, où
est escrit en chiffres d’or, Munificentia E. C. M. &
de l’autre costé, tous chemins vont à Rome.

Item, donne & legue au sieur S. la terre du Repentir,
qu’il aura soin de faire defricher, attendu
qu’elle ne produit maintenant que ronces, espines
& elle ne produit maintenant que ronces, espines
& chardons, & que les grenes qu’il a rapportées de
Munster ne produisent que des piques, auec vne
lunette d’approche pour preuoir l’aduenir.

Item, donne & legue au sieur de Lionne toutes
ses raretez secretes, entre lesquelles il y a vne pierre
qui guerit du mal caduc, qui luy pourra seruir en
temps & lieu.

Item, au sieur le Tellier la Baronnie de Vatan, &
seigneurie de Belle-garde, assise au terroir des argus.

Item, veut & entend ledit testateur, que son
cœur apres sa mort, soit mis dans l’Eglise des Theatins,
appellée saincte Anne la Royale, son corps à
Sainct Merry, ses boyaux à Sainct Lazare, vulgairement
S. Ladre, & son chef à Sancto Montis
Fulconio, comme vne relique tres riche qu’il
donne à cedit lieu, à la Requeste de Messieurs de
Parlement.

Et pour le regard de son seruice & enterrement,
il entend qu’on mette à chacun chapiteau des torches,
vne hache d’arme, peinte auec cette deuise,
ferro & igne, qu’il y ayt quatre Mareschaux de

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France, habillez en penitens à la mode d’Italie,
& suiuis de plus de 4000. pleureurs, qui precederont
son corps, auec Messieurs des Finances qui
yront derriere, vestus de toille noire, auec chacun
vne besace, sur laquelle il y aura vn escriteau auec
ces mots, consumatum est

 

Et pour executer ledit present Testament, ledit
Testateur a nommé le sieur I. G. B. D. P. auquel
il donne pouuoir de faire iceluy augmenter plustost
que diminuer, & pour cet effet il s’est desaisi
de tous & chacuns ses biens entre les mains dudit
Executeur, qui luy appartiendront, pour payer tous
ses seruiteurs & espions, suiuant le rolle qu’il en a,
reuoquans tous autres Testamens & Codicilles, s’il
s’en trouue.

Ce fut ainsi fait dicté & nommé par ledit Testateur
aux susdits Notaires, & par l’vn d’iceux dicté
presence de l’autre, leu & releu & qu’il a dit auoir
bien entendu. A Melun ce l’an 1652.
Signez, LA RAGE. LE DESESPOIR.

Le sieur F. n’eut pas plustost leu ledit Testament,
que le Cardinal les vint trouuer, non pas si
gay que le iour precedent (car tous les iours s’entresuiuent,
mais ils ne s’entresemblent pas) ains
d’vn visage triste & renfrogné, il leur parla de la
sorte. Tristis est anima mea vsque ad mortem mortem
autem crucis.

Messieurs, i’ay bien des escuelles à lauer, & si ie
n’ay point d’eau chaude, i’ay bien eu l’allarme à
mon quartier cette nuit, Il m’est venu des Couriers

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de tous les costez, qui m’ont apporté de tres-mauuaises
nouuelles, ô que i’ay bien affaire de vous,
vous estes venus icy comme Mars en Caresme : premierement,
on m’a rapporté que les gens d’Estampes
m’ont vendu le sablon bien cher, ie le croyois
auoir à meilleur marché( mais qui compte sans son
hoste compte deux fois.) Secondement que les
troupes du Due de Loraine passent la riuiere pour
venir à mes trousse. Et troisiémement, les Deputez
sont icy qui me persecutent pour leur donner
response, Leuaui oculos meos in montes, vnde veniet
auxilium mihi. Ie ne sçay de quel costé me tourner,
c’est pourquoy i’ay a deliberer auec vous sur ces
trois points-là.

 

Sur le premier, qui me semble le plus de consequence,
il faut examiner lequel nous seroit plus
asseuré de leuer le siege pour épargner nostre monde,
car on dit qu’il saut tousiours garder vne poire
pour la soif, ou bien de hazarder vn assaut general
per amazzare tutti questi diauoli che guardano quell’inferno
d’Estampio. Ce dernier dessein me semble
bien douteux, car si nos gens sont deffaits, ie puis
bien dire adieu ma teste : le premier, qui est de leuer
le siege, me sembleroit plus seur, car nous nous
reseruerons encore de bonnes troupes, & puis vienne
qui plante sont des choux, s’ils y viennent on
parlera à eux de prez. Il me souuient de ce que dit
Aristote, l’vsficio di Sauio esser di premeditare il future
& poi tolerar constantemente qual si voglia accidente.

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Pour le second moyen, il faut chercher quelque
lieu plus seur, nous ne sommes pas bien icy, car les
Anguilles de Melun crient deuant qu’on les écorche,
ils ne font que nous clabauder, la paix, il saut
donc tirer nos guestres.

Pour le troisiesme, qui consiste à contenter les
Deputez, pour eux i’en viendray bien à bout, i’ay
de la marchandise toute preste à leur donner.

Mais Monsieur F. dites-moy vostre aduis sur
le premier.

Response du sieur F.

Pour moy, Monseigneur, ie serois d’auis que
vous retirassiez vos troupes de là, puis que le
sablon d’Estampes a si bien nettoyé vostre vaisselle,
on dit bien vray, que l’homme propose & Dieu
dispose, on ne vient pas tousiours à bout de ce
qu’on entreprend, il n’est si bon chartier qui ne
verse, encore qu’vn certain Poëte ait écrit vn iour
à vostre loüange, & pour excuser vostre Cocher,
qui vous pensa rompre le col en versant vostre carrosse,
que l’on ne vous pouuoit iamais renuerser,
parce que vous tombez tousiours sur vos pieds,
comme les chats, mais si l’on vous tenoit à Paris, il
y a vn homme qui vous empescheroit bien de tomber
sur les pieds ; quoy que c’en soit, il vous faut
trouuer vne inuention pour couurir l’honneur du
Roy, celuy de la Reine & le vostre, dans la leuée de
ce siege.

Puis que l’armée du Duc de Loraine auance, faite

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feinte de vouloir aller au deuant, & quittez hardiment
vn lieu pour triompher dans vn autre, tu
ne cede malis, sed contra audentior ito, contre fortune
bon cœur, allez, allez plustost vous mettre à la teste
de vos troupes, pour animer ceux qui respandent
leur sang si follement pour vous, & que Diable
voulez-vous faire de ce beau buffle que vous vous
estes fait faire, de ce grand bodrier en broderie d’or,
& de ce cymeterre qui a serui, ce dites-vous, à vostre
grand pere, qui estoit vn des Ianissaires du Grand
Turc. Quand vous menastes le Roy à la Ladrerie
au camp, on commençoit à vous estimer, car on
croyoit que vous alliez monter à l’assaut, & i’entendis
vn soldat Italien dire à son camarade, François,
guarda, guarda Signor come gli Italiani sono valorosi,
mais l’autre luy respondit, il n’est pas si sot d’aller
plus auant, il ne quittera iamais le Roy, & de fait,
s’il vous souuient bien, vous enuoyastes de la part
du Roy, dire aux assiegez qu’ils ne tirassent point,
que Sa Majesté estoit-là, à quoy ils respondirent,
que si le Roy vouloit venir auec sa Cour, qu’il seroit
le tres-bien venu sans vous, mais vous y estant,
qu’ils tireroient tousiours, ce qui vous fit dire fort
en colere, casso coioni voi mi la pagarete, & puis vous
retournant vers le Roy, vous criastes andiamo, c’est
à dire, vous detalastes bien viste : Ie vous dis cecy
en amy, car on regarde toutes vos actions à la Cour,
cependant si vous me croyez, faites leuer le siege
de bonne heure, car il n’y va pas icy du piano, mais
du subito.

 

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Maz. I’en ay quelque dessein, mais le Mareschal
de Turenne est piqué au jeu, il ne se connoist point
à leuer des sieges, c’est pourquoy i’auray bien de la
peine à luy persuader : pour ce qui est de m’aller
mettre à la teste des troupes, comme vous me conseillez,
ce conseil-là me semble vn peu importun,
& m’a robe m’en dispense, c’est mon mestier de seruir
le Roy dans le Cabinet, & la Reine en sa chambre,
quand l’vn & l’autre ont besoin de moy, &
non pas d’aller exposer ma teste, qui est si riche,
qu’elle pourroit donner dans les yeux à quelque
drille desesperé, io non so tant’matto, mais ce que ie
m’habille quelquefois à la Caualiere, c’est pour plaire
au Roy, qui me croit vn vaillant champion.

Mais Monsieur B. que dites-vous sur ce passage.

FIN.

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Anonyme [1652], SECONDE PARTIE DV MERCVRE DE LA COVR, CONTENANT LE TESTAMENT du Cardinal Mazarin. A l’arriuée du Duc de Loraine & la leuée du siege d’Estampes. Circumdederunt me dolores mortis, & periculæ inferm inuenerunt me. , français, latinRéférence RIM : M0_2452. Cote locale : B_18_2.