M. N. R. F. J. [1652], L’ESTAT EN TROVBLE Par le Gouuernement DES ESTRANGERS. Où l’on verra que c’est vne maladie ordinaire à tous les Estats de ne pouuoir souffrir vn Gouuernement Estranger, & que tant que nous serons gouuernez par eux; il est bien difficile que nous ayons vne bonne Paix. Par M. N. R. F. I. , françaisRéférence RIM : M0_1296. Cote locale : B_16_53.
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mais seulement des personnes choisies d’entre la
Noblesse d’Allemagne.

 

VIII.

La Republique de Venise ne souffre point les
Estrangers dans son Senat. Les Suisses n’admettent
dans les charges que leurs Compatriotes,
& les Princes des Païs bas, trouuent entre les
Loix, l’obseruation desquelles ils sont obligez de
jurer quand ils entrent dans le Gouuernement,
celle de ne donnet aucune charge publique aux
Estrangers.

IX.

Que vous diray ie des aurres païs de l’Europe
les Coustumes en sont diuerses, mais par tout
l’inclination a esté de tout temps égale, iamais
les Subjets’naturels n’ont peu souffrir la domination
estrangere.

Les Polonois qui par leur droict d’Election
prennent des Roys où bon leur semble, ne peurent
souffrir que Casimir donnast les charges de
Magistrature à des Allemands, ils chasserent pour
cela Bolesla, le Chauue & le Vieil Miezillas du
Royaume.

X.

Les Escossois aimerent mieux donner leur



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