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Structure logique et historique des références

2 avril 2011, 10h 50

Les recherches dans le corpus retournent des extraits accompagnés de références. Certaines de ces références sont directement compréhensibles, comme le nom d’auteur, la date, le titre de pièce ou le lieu d’impression. On notera cependant que la mention « [?] » après l’une de ces références signifie que cette information ne provient pas du document lui-même mais d’une autre source (la Bibliographie de Moreau, un catalogue de bibliothèque, un ouvrage scientifique, etc. ; source précisée dans le champ de note si nécessaire).1

En revanche, la référence de pièce et de catalogage dans le corpus nécessite quelques explications.

Avant tout, il convient de bien différencier la matérialité d’une pièce (un exemplaire d’une mazarinade que l’on tient entre les mains ou dont on voit la photo à l’écran) et l’entité intellectuelle d’abord recensée par Célestin Moreau dans sa Bibliographie des Mazarinades (dont il existe souvent plusieurs éditions ou des tirages différents, pouvant présenter des variantes importantes).
Ainsi la pièce qui porte le n° 2436 dans la Bibliographie…, intitulée La Mazarinade et attribuée à Paul Scarron a-t-elle différentes éditions, aussi bien dans notre corpus de Tokyo qu’à la Bibliothèque Mazarine ou ailleurs. À Tokyo, ce sont les exemplaires cotés B-13-62, C-11-7 et D-1-38, qui présentent des différences, tandis qu’à la Mazarine, on trouvera les exemplaires cotés [m10210] (14 pages, mal chiffré), [m10211] (7 pages, sur 2 colonnes),[m14805] (14 pages, mal chiffré), [m14878] (s.l.n.d., 15 pages, in-8°), [m14980] (s.l.n.d., 4 pages, 2 colonnes, sous le titre « La Véritable Mazarinade non altérée »), ou encore [m15406]…

Pour obtenir un système de cotation global dans notre corpus (et ailleurs, s’il est jugé utile), nous associons en une seule expression le n° Moreau et la cote locale, normalisons les lieux de dépôt des pièces et choisissons un séparateur unique qui est le signe « _ ».
Les exemplaires de La Mazarinade de Scarron présents à Tokyo (« To_ ») et consultables dans ce site ont par conséquent les références suivantes :

  • M0_2436_To_B_13_62
  • M0_2436_To_C_11_7
  • M0_2436_To_D_1_38
  • tandis qu’un des exemplaires présents à la Bibliothèque Mazarine aurait (si une copie s’en trouvait dans notre corpus) la référence : M0_2436_Ma_m10210

Par ailleurs, la numérotation de Moreau a été continuée au-delà des trois volumes initiaux de la Bibliographie des Mazarinades (1850-1851), d’abord par Moreau lui-même, puis par d’autres. Nous avons expliqué cela ici, ainsi que les raisons pour lesquelles ont été adoptées les règles de numérotation suivantes :

  • « M0_ » (M suivi d’un zéro), pour les pièces numérotées dans la Bibliographie des Mazarinades de Célestin Moreau
  • « M1_ » pour les pièces du 1er Supplément de Moreau
  • « M2_ » pour les pièces du 2e Supplément de Moreau (1862)
  • « M3_ » pour les pièces du 3e Supplément de Moreau (1869)
  • « M4_ » pour les pièces du Supplément de Socard (1876)
  • « M5_ » pour les pièces du Supplément de Labadie (1904)
  • « M6_ », « M7_ », si d’autres catalogues numérotent des pièces qui ne sont pas dans les précédents
  • « Mz_ » pour les pièces encore jamais recensées et qui le seront donc pour la première fois
  • De plus, « Mx » servira pour les pièces à chercher dans les catalogues avant d’être nommées en « Mz_ » si elles n’ont jamais été recensées.

Préfixes des lieux de dépôt des pièces (en prévision d’ajouts au corpus du Projet Mazarinades ; voir la plupart de ces lieux dans notre page de géolocalisation) :

  • To_ : Bibliothèque de l’Université de Tokyo (Japon)
  • Ma_ : Bibliothèque Mazarine (Paris)
  • So_ : Bibliothèque de la Sorbonne (Paris)
  • Sa_ : Bibliothèque Sainte-Geneviève (Paris)
  • Bo_ : Bibliothèque municipale de Bordeaux
  • Gr_ : Bibliothèque municipale de Grenoble
  • Me_ : Fonds Méjanes à Aix-en-Provence
  • etc.
  1. Il est d’usage de mettre l’information elle-même entre crochets droits quand elle ne provient pas du document lui-même. Nous nous écartons de cet usage pour la raison suivante : si l’on suit cet usage, le tri informatique sépare ensuite les références avec et sans le crochet droit ouvrant, de sorte que les pièces datées de 1648 sont à aller chercher très loin des pièces datées [1648], après les dernières pièces datées [1653]… Nous pensons qu’il y a plus de pertinence à grouper les pièces de même date, même si cette date peut parfois être sujette à caution, ce qui sera donc indiqué par notre convention, par exemple « 1648 [?] ». []
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