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« Qu’est-ce que les Mazarinades ? » / Résumé de thèse de doctorat

Résumé de la thèse de doctorat de Tadako Ichimaru, soutenue en japonais à l’Université de Tokyo le 19 septembre 2006, intitulée “Qu’est-ce que les Mazarinades ?” (présentation des Mazarinades au public japonais)

Présenter les Mazarinades au Japon en japonais

Le but de ce travail de recherche est de montrer aux chercheurs japonais ce que sont les Mazarinades dans des termes qu’ils peuvent comprendre à partir de ce qu’ils savent. Retour sur les conditions historiques de production des Mazarinades, puis sur le phénomène de collection et de transmission historique (jusqu’à la vente d’une collection à l’Université de Tokyo), sur la notion même de corpus. C’est une forme de vulgarisation mais qui préserve toute la complexité des phénomènes historiques, linguistiques, philologiques.

Problèmes de définition, la réalité matérielle des collections ne correspondant pas aux « définitions » des dictionnaires. Problèmes d’attribution générique « mazarinade » à des pamphlets discutables et sur quels critères (exemple : pamphlets attribués à Retz mais publiés après la Fronde). Notre travail décrit le changement de sens du mot et montre que le milieu humain change petit à petit, des premiers lecteurs aux collectionneurs.

La Collection de Tokyo est un bon exemple de ce changement de sens historique de la « collection » ou du « corpus ». Dans cette voie, deux définitions : d’une part, sens général selon Littré, fidèle à l’étymologie, et d’autre part le sens du Grand Larousse du XIXe siècle, reflet de la réalité, avec le nom de Moreau, donc valorisation du phénomène de collection.

Catalogue

La Collection est à la fois objet de recherche (Cf. Jouhaud et Carrier) et marchandise pour collectionneurs. Ré-estimation et revalorisation des Mazarinades dans les années 1980. En revanche, au Japon, la recherche dans ce domaine n’est pas encore commencée. Le présent travail en est le prolégomène en révélant la valeur de la collection de l’Université de Tokyo. Mais aussi faire connaître la valeur de cette collection en France. Vérifier et décrire les contenus, « catalogue » peu fiable à exploiter. Envisager le futur de ces recherches, numérisation, choix de standards, possibilités de communication aux chercheurs.

Le texte de présentation de la collection mentionnait 225 Mazarinades qui auraient été inconnues dans la Bibliographie de Moreau, ce qui était à vérifier. Après vérification, il n’y en a que 3 qui ne sont pas référencées (chez Moreau ou ailleurs).

Utiliser et réformer Moreau, puis présenter les travaux de Carrier sur l’état actuel des recherches, cela a pour but d’inviter d’autres chercheurs japonais à exploiter scientifiquement la collection de Tokyo.

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